Résumé

El Perro del hortelano commence par une impasse qui semble ne pas laisser de sortie aux protagonistes. Diana, comptesse de Belflor, ne peut pas se marier à Teodoro, son secrétaire, appartenant à un rang social inférieur. La loi du décor, acceptée et soutenue par la comptesse, devient ainsi une source de douleur intime ; l’honneur, un sinonyme de la douleur. L’individu se trouve pris à un piège tendu par les forces mêmes de la classe à laquelle il appartient, qui lui ôtent sa capacité de choisir. Voilà de la matière pour créer une pièce aux thematiques amoureuse et sociale parfaitement liées et dont le dénouement est facilité par celui qui peut le moins, le gracioso Tristán. Le rire devient l’antidote de la douleur de l’individu ; le comique, une voie cathartique de réflexion sur la problématique sociale.

El impasse del que parte El Perro del hortelano sitúa a sus protagonistas en un aparente callejón sin salida : Diana, condesa de Belflor, no puede casarse con Teodoro, su secretario, por no ser del mismo rango. La ley del decoro, aceptada y defendida por la condesa, se convierte en fuente de sufrimiento íntimo ; el honor, en sinónimo de dolor. El individuo se ve atrapado por las fuerzas del propio rango social, que coartando su libertad. Esta es la materia de una comedia de acción amorosa y social perfectamente imbricadas, cuyo desenlace se deja en manos de quien parece poder menos, el gracioso Tristán. La risa deviene antídoto del dolor individual ; lo cómico, vía de reflexión social y de catarsis.

L'auteur

Milagros TORRES, agrégée, ancien membre de l’Ecole des Hautes Études Hispaniques (Casa de Velázquez, Madrid), professeur des Universités. Membre de l’Eriac (Université de Rouen) et du Cres (Université Sorbonne Nouvelle Paris III). Auteur d’une thèse de doctorat intitulée Recherches sur la dramaturgie de Lope de Vega : image et fonction du corps sous la direction d’Augustin Redondo. Dans son HDR, intitulée Le faiseur de masques : dramaturgie et poétique dans l’œuvre de Lope de Vega (1579-1605), est inclus l’inédit Lope o el laberinto de la intimidad. Estudio de 100 sonetos (Rimas, 1604). Après avoir créé la Compañía de Cómicos (Université Paris Nord), elle dirige un Séminaire d’études théatrales à l’Université de Rouen, ainsi qu’un troupe de théâtre, « El Corral del sol ».

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