Le rapport de l’homme à la nature selon Descartes. Métaphysique et morale
Horaire : 09h30-13h30
Lieu : UFR LSH | Bâtiment 3 | A600 | Mont-Saint-Aignan
Soutenance de thèse de M. Marcel BAKOLA
« Le rapport de l’homme à la nature selon Descartes. Métaphysique et morale »
Jury :
Thierry GONTIER (Université Jean Moulin Lyon 3 ; rapporteur)
Emmanuel FAYE (Université de Rouen-Normandie ; directeur de recherche)
Georges NDUMBA Y’OOLEL’IFEFO (Université catholique du Congo et Université de Mbandaka ; rapporteur)
Nicolas RIALLAND (Université de Rouen-Normandie)
Jean-Pierre CLERO (Université de Rouen-Normandie)
Résumé : La thèse aborde une question importante parce que d’actualité et de vie qui lance à la société moderne des défis qui ne semblent n’autoriser aucun droit à l’erreur. Il s’agit de la question de la définition du rapport de l’homme à la nature. Pour porter une solution à cette épineuse question, plusieurs réponses ont été proposées. Notamment celle de l’écologie profonde de Arne Naess qui professe une éthique biocentrique et la réponse de Hans Jonas qui met au centre de toutes nos préoccupations la vie des générations futures. Mais ces solutions précitées aboutissent par contre à une négation de la morale en faisant la promotion des régimes politiques, totalitaires et autoritaires. C’est ainsi qu’en analysant le rapport de l’homme à la nature selon Descartes, nous avons découvert une philosophie de l’écologie pour aujourd’hui capable de contenter même le plus exigeant des écologistes. Bien que le nom de Descartes est souvent associé à la crise écologique, notre thèse s’est donné comme objectif d’abord de montrer que le rapport de l’homme à la nature selon Descartes est celui qui lui a permis de découvrir les capacités de découverte et de créativité de l’homme et ensuite que la proposition de Descartes est une véritable éthique de responsabilité qui répond à une exigence de l’homme tout entier. Elle est une sagesse qui permet à l’homme d’utiliser le pouvoir que lui confère la technoscience de manière à atteindre un haut degré de sécurité, d’utilité, de bien-être, de plénitude des valeurs. Elle invite l’homme à faire bon usage de son libre arbitre de telle sorte que son énorme pouvoir tienne toujours compte du développement de l’être humain en responsabilité, en valeur et en conscience. Parce que justement l’homme cartésien est un être doué du bon sens. Celui-ci, pour Descartes est la capacité de bien juger sans laquelle il y aura certainement absence des normes de liberté qui expose l’homme aux forces aveugles de l’inconscient, des nécessités immédiates, de l’égoïsme et de la violence. C’est pourquoi la philosophie de l’éco-responsabilité viable qui est celle de Descartes est un appel fait à l’homme pour passer de l’irresponsabilité à la responsabilité.