Madrid, traces et tracés (1950-2000)
Travaux et Documents Hispaniques / TDH, 6, 2015
Une ville est un discours adressé à soi-même et aux autres. Elle cumule autant de récits que de cicatrices, autant de cicatrices que d’histoires, autant d’histoires enfouies dans son sol, dans les traces laissées par des occupations antérieures, par les usages privés, les topographies sentimentales, personnelles et collectives. C’est un complexe, pour employer le langage de la chimie, autrement dit une combinaison de récits qui s’assemblent en un discours unique. Ce document recueille les travaux présentés lors de la réunion scientifique internationale « Madrid, traces et tracés », organisée par Serge Buj à l’UFR Lettres de l’université de Rouen, le 20 février 2015, avec le soutien du Laboratoire ERIAC.
Textes recueillis par Serge BUJ et Anne LENQUETTE
Table :
Serge BUJ, «Introduction»
José Vicente Lozano, «La lengua de siempre y de todos en los pregones de Tierno Galván»
Miguel A. Olmos, «Topofilias: Madrid en la relacion autobiográfica (1942-1978)»
Anne Lenquette, «Representaciones literarias de Madrid en la narrativa española contemporánea (1980-2001)»
Serge Buj, « Madrid, ville organique ? »
Manuel Santirso, «Historia de dos ciudades: Madrid vs Barcelona de 1959 a 1980»