nouveaux acquis sur la formation de noms en grec ancien

Auteur : Alain BLANC et Daniel PETIT (éds)
N° ISBN : 978-90-429-3396-5
Editeur : Peeters

Quatre-vingts ans après la parution de l’ouvrage toujours fondamental de Pierre Chantraine intitulé La Formation des noms en grec ancien (1933), le colloque international de Rouen (17-18 octobre 2013) s’est donné pour objectif de présenter quelques-uns des progrès effectués dans l’étude des suffixes qui servent à former les substantifs, les adjectifs et les adverbes en grec ancien, et d’observer ceux-ci sur la longue période qui va du grec mycénien jusqu’à la koiné.

Les contributions réunies dans ce volume traitent de plusieurs séries suffixales importantes et sont précédées par des réflexions générales sur l’accentuation et sur le fonctionnement de la dérivation. L’étymologie n’est pas négligée puisqu’elle permet d’insérer des termes synchroniquement obscurs dans des séries dérivationnelles connues. La formation des noms en grec ancien n’est donc pas un sujet clos. Il importait de montrer que des progrès se font chaque jour et qu’il y a bien de nouveaux acquis.

Les différents chapitres du livre sont dus à des hellénistes de grand renom et à de jeunes espoirs talentueux, Francesco Dedè (Milan), Éric Dieu (Toulouse), José Luis García Ramón (Cologne), Nicole Guilleux (Caen), Daniel Kölligan (Cologne), Claire Le Feuvre (Paris), Audrey Mathys (Paris), Michael Meier-Brügger (Berlin), Georges-Jean Pinault (Paris), Christina Skelton (Los Angeles), Brent Vine (Los Angeles), Rémy Viredaz (Genève), ainsi qu’aux deux éditeurs du volume, Alain Blanc, professeur de linguistique des langues anciennes à l’Université de Rouen, et Daniel Petit, professeur de linguistique indo-européenne à l’École Normale Supérieure de Paris et directeur d’études à l’École Pratique des Hautes Études.

TABLE DES MATIÈRES

Avant-propos ……………………………………………………………………1-3

I. Problèmes généraux

Daniel Petit, Force et dominance accentuelle en morphologie dérivationnelle grecque (5-35)

Éric Dieu, Le type accentuel μηρός / μῆρα du grec ancien (37-56)

Georges-Jean Pinault, Réflexions sur l’existence des thèmes indo-européens en *-mer (57-77)

Christina Skelton et Brent Vine, L’interprétation, l’étymologie et la morphologie des mots mycéniens ko-u-ra et ko-u-re-ja (79-95)

Rémy Viredaz, La troncation dite hypocoristique hors des anthroponymes (97-115)

II. Études suffixales

Daniel Kölligan, Trois noms en -ak- : πῖδαξ, λύμαξ, φύλαξ (117-133)

Alain Blanc, Le vocalisme des seconds membres sigmatiques déverbatifs (135-170)

Michael Meier-Brügger, Nouveaux acquis sur les noms en -i- (171-177)

Claire Le Feuvre, Le type τρόπις, στόφις, τρόφις et le problème de τρόφι κῦμα (179-202)

José Luis García Ramón, Les substantifs du type νόστοςφόρτος, χόρτος en grec et leur préhistoire (203-224)

Francesco Dedè, Sur les noms en –ωρ (225-242)

Audrey Mathys, à propos des adverbes en –δην, -δόν et -δα ou -δά du grec ancien : problèmes morphologiques et syntaxiques (243-279)

Nicole Guilleux, Productivité et concurrence suffixales : le cas des anthroponymes en -ήν, -ῆνος (281-302)

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