Chronique d’étymologie grecque (CEG)

Le quinzième numéro de la Chronique d’étymologie grecque est paru dans le tome 89, fascicule 2 de la Revue de Philologie, de Littérature et d’Histoire anciennes en décembre 2017. Permettez-nous de vous rappeler que cette chronique a pour objectif de fournir des matériaux destinés à compléter les dictionnaires étymologiques du grec. Lorsqu’un auteur plein de courage entreprend la rédaction d’un dictionnaire étymologique, il s’appuie sur l’œuvre de ses prédécesseurs et tente de la compléter en développant selon ses compétences personnelles telle ou telle partie de cette œuvre. Hjalmar Frisk a particulièrement développé les notices étymologiques, avec un grand sens critique, tandis que Pierre Chantraine a voulu développer davantage l’histoire du vocabulaire, reprenant pour l’essentiel les jugements étymologiques de son prédécesseur (« je n’avais pas pour la partie étymologique l’appui d’un savant de l’envergure d’Antoine Meillet, j’étais seul », DELG, p. v). Un auteur seul, en effet, ne peut pas tout maîtriser, tout dépouiller, tout apprécier. Au moment même de leur parution, certaines notices du Griechisches etymologisches Wörterbuch de Frisk souffraient déjà d’un léger défaut d’information (notamment en ce qui concernait le mycénien), et on doit signaler l’admirable énergie du savant de Göteborg qui a eu le courage de publier en 1972 environ 180 pages de Nachträge dans son tome III, qui comprend aussi des compléments bibliographiques, des index et des corrigenda. Chantraine n’a pas eu le temps, on le sait, d’écrire des addenda. Interrompu par la mort, il n’a pu aller jusqu’au bout de l’alphabet, et les mots commençant par φ, χ, ψ, ω ont été confiés à ses trois élèves, Olivier Masson, Jean-Louis Perpillou et Jean Taillardat.

Depuis une vingtaine d’années, une petite équipe de volontaires s’est attelée à la tâche de produire des notices enrichissant la partie philologique ou la partie étymologique des articles. Il ne s’agit pas, rappelons-le, de « refaire le Chantraine », mais de réunir des matériaux qui pourront servir à l’enrichissement des dictionnaires étymologiques futurs – et on peut être fier de voir que le dictionnaire récent de Robert Beekes, rédigé en langue anglaise, (Etymological Dictionary of Greek, Leyde, 2010) a tenu compte des premiers numéros de la CEG en acceptant ou en discutant les matériaux qui y sont fournis et les interprétations qui y sont exposées.

Tel étant l’objectif de la CEG, nous appelons les collègues bénévoles qui ont des compétences dans le domaine philologique ou dans le domaine étymologique à nous rejoindre dans notre œuvre de mise à jour et d’enrichissement des dictionnaires d’étymologie grecque. La méthode à suivre se déduit de la présentation de la CEG, qui n’a pas varié. Pour que les notices puissent se lire facilement et même agréablement, on veille à la clarté de l’exposition en reprenant le lemme du DELG, en donnant la traduction et en indiquant de façon précise l’apport de la notice qu’on rédige par rapport à l’état de la science attesté dans le dictionnaire. La notice doit présenter les résultats d’un travail publié et doit montrer clairement si cet apport est jugé positif, hypothétique ou douteux. Chaque notice est consacrée à un point particulier et doit donc rester d’une longueur modeste : en général un paragraphe de quelques lignes.

Un domaine a été jusqu’ici peu exploité dans les dictionnaires étymologiques du grec ancien, celui de l’onomastique et spécialement les toponymes. On sait que beaucoup sont de structure obscure et que certains sont probablement prégrecs. Il n’en est pas moins vrai que beaucoup aussi sont très probablement authentiquement grecs, contenant des éléments lexicaux ou suffixaux qui n’apparaissent pas dans les appellatifs et qu’il faut donc identifier et décrire. Nous aimerions donc recevoir des notices (raisonnables, bien entendu) sur ce domaine assez peu défriché de la toponymie du monde grec antique. L’apport de l’épigraphie peut ici être particulièrement éminent et on se devra de le signaler, même s’il ne débouche pas chaque fois sur une étymologie.

Pour que chacun puisse voir ce qui a été fait dans les numéros parus depuis 2009 (date de la réédition du DELG qui comporte en supplément les numéros 1 à 10 de la CEG), nous faisons figurer ci-dessous deux listes de mots : 1) la liste des mots traités dans les CEG 11 à 14, sans commentaire ; 2) les mots traités dans la CEG 15 avec une brève indication qui précise le sujet de la notice (mot qui peut être assez différent du lemme) et le nom de son rédacteur.

1)  ἀάσχετος, ἀγα-, ἀγαθός, ἄγαν, ἀγαυός, ἄγχουρα, ἄγχουσα, ἀδηκότες, ἀήρ, ἄ(ϝε)θλον, Ἅιδης, αἰέλουρος, αἴνυμαι, αἶσα, αἶψα, αἰών, ἄκανθα, ἄκαστος, ἄκος, ἀκτή, ἀκτίς, ἀλείφω, ἀλίγκιος, ἄλλος, ἅλς, ἀλωή, Ἀμαζών, ἀμέλγω, ἄμπελος, ἄναξ, ἄνεμος, ἄνευ, ἄνθραξ, ἀντίξοος, ἄξιος, ἀοσσέω, ἀπαρτής, ἀραρίσκω, ἀρναβώ, ἄρβηλος, ἀρνέομαι, ἄρτι, ἀσκός, ἄσμενος, ἀσπίς, Ἀττικός, ἀταλός, ἄττα, αὔρα, αὖρι, αὐτός, Ἀφροδίτη, ἄχυρα, ἀωτέω, ἄωτον, βαίνω, βαλλίον, βάλλω, βατταρίζω, βλαστάνω, βλιμάζω, βοῦς, βριαρός, βωμός, γεῖσον, γέρων, γιγνώσκω, γίννος, γλοιός, γοῦρος, γυνή, δαΐφρων, δεῖπνον, δέπας, δεσπότης, 1 δέω, δήνεα, διδάσκω, δίδυμος, δίδωμι, διερός, διφθέρα, δμώς, δριμύς, εἰ, 2 εἰ, εἷ, εἴκω, εἰλίπους, εἶμι, 2 εἴρω, ἐν, ἐννέα, ἕξμ ἐξαίσιος, ἔοικα, ἐόργη, ἐπεί, ἐπηετανός, ἐπιεικτός, ἐπιόψομαι, ἐπίρροθος, ἐπισχερώ, ἐπιτάρροθος, ἔπος, ἐρέβινθος, ἐρέχθω, ἐρίηρες, ἐρινεός, ἔρρω, εὐθύς, 1 ἕως, ζημία, ἠέριος, ἠϊκανός, ἥβη, ἠθέω, ἦθος, ἥλιος, ἦμαρ, ἠμύω, ἤπειρος, ἦρα, ἦρι, θεός, θέρμος, θήρ, θρησκεύω, θολός, θρύπτω, θῡμός, ἰάομαι, ἱερός, ἰθαρός, ἵκω, ἵππος, ἴσκω, καίνυμαι, καμμονίη, κάνδαρος, κάρπασον, κάρπιον, Κασσάνδρα, κέκασμαι, κεντέω, κέρκος, κιθάρα, κλάω, κλίνω, κόγχη, κόκκος, κολοσσός, κολοφών, κομέω, 2 κόρος, κόρυμβος, κόσμος, κόττις, κυδάζομαι, 1 κύσθος, κῶλον, κῶνος, λα-, λαιψηρός, λακαταπύγων, λαός, λάσται, λέγω, λιάζομαι, λίαν, λικμάω, λιλαίομαι, λιμός, λοιμός, λίπα, λίπτω, λούω, λώβη, μαλακός, μάχομαι, μέγας, μέδω, μείρομαι, μέλας, μέλιτ-, μέλω, μέμονα, μενοεικής, μήν 2, μοιόν, μόλυβδος, μόσσυν, μοῦσα, μύρον, μῦς, μύω, νᾶκος, ναῦς, νεᾱνίᾱς, νειός, νέος, νίννη, Νιόβη, νόος, νῦσος, νωθής, ξαίνω, ξέρον, ξέω, ξύω, ὅδος, οἶδα, οἶνος, ὀκτώ, ὅλος, ὀξύς, ὄπεας, ὀπός, ὀργή, ὀρεχθέω, ὄρχαμος, 2ὄσσομαι, οὐ, ὄφις, 1*ὄψ, ὄψον, πᾶς, πέζα, πέλομαι, πέπαμαι, πέρθω, περιρρηδής, περκνός, περσέα, πίμπλημι, πιστάκη, πλίσσομαι, πνέω, ποιμήν, πούς, πρίασθαι, πρίω, πρόσωπον, πρώην, Πυθώ, πύκα, πυρακτέω, πυρπολέω, Ῥῆσος, ῥίζα, ῥικνός, ῥόθος, ῥοχθέω, σάκος, σβέννυμι, σέβομαι, σέσηρα, σεύομαι, σήπομαι, σθένος, σιπταχόρα, σκίουρος, σκόροδον, στελίς, στέλλω, στρέφω, συνοχωκότε, σφήν, σχεδόν, σχερός, ταλάσσαι, ταμία, τάρπη, τέλος, τεύχω, τέρμινθος, τέρπομαι, τεύχω, τῆτες, τίγρις, τίθημι, τίλλω, τιτιγόνιον, τιττυβίζω, τολύπη, τόπος, τρανής, τρέφω, Τριφίς ὕβρις, υἱός, ὕπνος, ὕω, Φαιστός, φαλλός, φλέγω, χῖδρον, χόννος, χρίμπτομαι, ψάλλω, ψῆφος, ψιλός, ψωλός, ὧ, ὠμός, ὥρα.

2)  ἀάατος (rapprochement avec le nom du soleil), R.V.

ἀδίαντον (adiante : qui ne peut être mouillé), S.A., Ch. de L.

ἄημι (sur ἀήτης de l’Iliade, 15, 626), P.R.

ἀκροάομαι (~ tendre l’oreille, ἄκρον, *οὖας = οὖς), P.R.

ἄνθρωπος (difficultés des différentes étymologies), R.V.

ἀπέλλαι (« rassemblement » : serait un composé à 1er membre *à valeur directive), P.R.

ἄπλετος (« immense » : comporterait *sm̥– et un doublet de πλέτος n., cf. *πλατύς), P.R., Ch. de L.

Ἀπόλλων (serait le maître des ἀπέλλαι), P.R.

ἄρκυς (« filet » : serait apparenté à ἀρκέω ?), R.V.

ἅρμα (pour θοιναρμοστρέω « être l’organisateur du repas sacré »), M.S.

ἄρτος (pour le θίασος ἀρτοκρεωνικός, « confrérie chargé de distribuer pain et viande »), M.S., A.B.

ἄρχω (serait apparenté à ἀρ- de ἀραρίσκω), É.D.

ἄτερπνος (ne reposerait pas sur τερπ-, mais sur *terkw « se tourner »), R.V.

ἀφικτός (sous φοῖβος), R.V.

βλοσυρός (à côté du sens « terrible », a pu s’appliquer à de la gemme de pin « grossière » (vs. « pure ») ou à un milieu aquatique « trouble »), S.A.

βραχύς (sur l’anthrop. thessalien Βρεχᾶς : suppose-t-il un adjectif *βρεχύς, ou un substantif τὸ *βρέχος ? L’arm. merj « près », en tout cas, semble bien parler pour un substantif neutre *mréĝhe/os-), Ch. de L.

γίγνομαι (1. sur le composé hom. εὐηγενής qui semble être un ἠϋγενής [H.Aphr. 94] affublé d’un second allongement métrique, d’où *ἠῡγενής, réhabillé en εὐη- d’après εὐήκης, εὐηφενής, etc. ; 2. Sur l’alternance γενε-/γνη-.), A.B., Ch. de L.

γνωτός « parent » (peut-être plutôt *ĝenh3– « connaître » que *ĝenh1– « naître »), Ch. de L.

γράδος (sens de cet emprunt au latin, ses dérivés), M.S.

δάρδα · μέλισσα, Hsch. (pourrait être un mot de la Gaule méridionale), R.V.

δεξιός (sur δεξιά « main droite », mais aussi « objet représentant une main droite ou deux mains droites unies »), M.S.

δημιουργός (sur δημιουργέω dont le sens s’élargit en « élaborer, produire « ), S.A.

διαίνω (Ch. de L.)

διαπρύσιον (*dia + pro/u- + tiyo-), Ch. de L.

εἱαμενή (revue des étym. proposées), É.D.

ἑκών (comparaison avec les emplois avestiques et védiques), R.V.

ἐρεύθω (P.R.),

ἐριούνης, ἐριούνιος (rapprochement avec formes de sens « aider » et de sens « courir »), É.D.

ἐρυσίβη (sur ἀπερυσιβόω « être détruit par la rouille »), S.A.

ἐρυσίπελας (1er membre : peut-être plutôt cf. ἐρύω « tirer » que ἐρεύθω « rougir, faire rougir »), P.R.

Ἠριδανός (suppose peut-être une forme celtique signifiant « fleuve [cf. Rho-danus] de l’Ouest » [*eperi- « après, à l’ouest »]), P.R.

θήρ (sur πιννο-θήρᾱς), P.R.

θοίνη (dérivés et composés, appellatifs et anthroponymes ; noms en Θυν-), M.S.

θυννός (sur †θυννίτης, en fait θοινίτης), M.S.

ἴαμνοι (considérations étymologiques), É.D.

ἵστημι (sens technique de παρίσταθαι « se placer à côté de » d’où « se bonifier » [vin]), S.A.

κακκονῆν (inf. dorien de κατακονάω « aiguiser » bel et bien attesté ; mais chez Plutarque, Mor. 959f, la lacune  κα…νειν est plutôt à combler en καρτύνειν), P.R.

κλειτορίς (peut-être diminutif de κλείτωρ « fermoir d’un collier »), R.V.

κλέος, κλέω, etc. (sur hom. πρόκλυτος « largement connu »), R.V.

κραιαίνω (serait dérivé de *krāhōn « chef », cf. κρείων ?), R.V.

κρείων (serait issu de *krāhōn, dérivé du nom de la tête, i.-e. *ḱr̥h2-sn– ?), R.V., Ch. de L.

κῶμα (cf. κεῖμαι ; explication du -ω-), P.R.

λαγώς (*λαγ-οhϝαhος, cf. *ὄhϝας « oreille »), P.R., Ch. de L.

λεύσσω, λεύτōν (formes en λυκ et en °λυκος ; peut-être *λευτ-yε/ο- pour le présent), P.R.

λοιμός (cf. lat. līmus « limon », au sens de substance impure [?]), R.V., Ch. de L.

λυκηγενής (λυκ-ή instrumental singulier d’un nom-racine *luk-, cf. lat. lūx, etc. ?), P.R.

μῠδάω, μύδρος (μύδρος « masse de pierre ou de fer rougie au feu » < « humide, liquéfié »), P.R.

νόθος (étymologie indo-européenne), É.D.

νόσος (R.V.),

ξέστης mesure de volume pour des denrées liquides ou sèches (sur le composé δίξεστον connu maintenant comme nom d’un concours), M.S.

οἶος (sur myc. o-wo-we « pourvu d’anses » /ohϝό-ϝεντ-/), P.R.

ὀρύσσω (sur ἀποκατῶρυχες sarments qui restent attachés à la souche [ἀπο-] tout en étant conduit de haut en bas [κατα-] jusqu’au sol où ils sont enterrés =  provins [corriger le κ fautif dans la RPh]), S.A.

ὄρχαμος, ὄρχος (myc. o-ka serait  un collectif /orkhᾰ/ « rangs » et ὄρχᾰ-μος un dérivé « chef de rangs » > chef de troupe ; à séparer de ἄρχω), É.D.

οὖς (sur les composés, les dérivés et sur l’étymologie), P.R.

παλάσσω (apparenté à πληγή et πλήσσω ?), R.V.

πάλλω, -ομαι (sur προπηλακίζω, à rapprocher peut-être de πάλλω, πῆλαι), P.R.

πάρδαλις (sur la nature précise de l’animal désigné), S.A.

παρειαί (sur le rapport avec le nom de l’oreille), P.R.

πελαργός (sur l’analyse du nom de la cigogne), Ch. de L.

πηλός (P.R.),

πίν(ν)η (P.R.),

1πλατύς (Ch. de L.),

πλήσσω (R.V.),

πρηνής (cf. le nom du nez ?), P.R.

πρόσω (poser un adjectif *πρόσσος < *prό-tyo-), Ch. de L.

ῥῖγος (formation des composés en °ρριγος), P.R.

σπάω (sur une forme fantôme), M.S.

σπόγγος (P.R.),

στρατός (À Argos, association Στρατοληασταί : cf. anthrop. Στρατόλαος ? Balzat, Année épigr. 2013, 1402), M.S.

τάρανδος (identification de l’animal ; étymologie par l’iranien), Ch. de L.

τάρπη (correspondance avec mycénien to-pa ; correspondance avec l’arménien et étym. i.-e.), Ch. de L.

τέρπομαι (sens de *terp– au niveau i.-e. ; sens des formes grecques qui se relient à τέρπομαι), Ch. de L.

τηρέω (sur le second membre °τήρης et son η après ρ), P.R.

τρέπω (Ch. de L.)

τρέχω (sur τροχίλος, oiseau et poulie), N.G.

ὕδωρ (myc. u-do-no-o-i « pour ceux qui sont chargés de la préservation de l’eau » : *nes– « sauver » ?), P.R.

ὕπτιος (úptiyo), Ch. de L.

φοῖβος (cf. ἀφικτόν, et donc *bhoigwo– ?), R.V.

χώρα (sur χωριαρχία en relation avec χωρίον), M.S.

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Pour que les notices une fois réunies forment un ensemble agréable à lire, il convient d’arriver à une présentation cohérente et unifiée. Nous vous proposons à cette fin d’appliquer les instructions de saisie des textes qui suivent :

Police : Times New Unicode, 12
Option d’interligne : 1.5
Lemme en gras (les deux points inclus).
Traduction du mot entre guillemets typographiques, suivie d’un point, d’un espace et d’un tiret long.
Signature suivant immédiatement le texte, sans alinéa ni tabulation.

Exemple :

βαίνω : « marcher ». — Ajouter aux dérivés suffixés en -θμ-, doublet -σμ-, le composé ἀνδρό-βαæσμος employé comme qualificatif de ὁδός dans une inscription d’Erythrées de ca 340 a. C. (H. Engelmann-R. Merkelbach, I. Erythrai und Klazomenai I, 1972, n° 151, l. 4, 9, etc.) pour désigner le « passage piéton » par opposition à ὁδὸς δημοσίη, la « voie publique », cf. Y. Lolos, Glotta 79, 2003, p. 156. Le simple βαθμός/βασμός ne présuppose pas de différence de niveau, même s’il a souvent pris le sens particulier de « marche, degré », d’où sa spécialisation au sens de « base » ; son sens générique est celui de l’ancien français pas, dont l’acception locative a vu son signifiant ensuite recaractérisé en « passage » : la référence est à la mesure du pas de l’homme, qu’il parcoure ou non le même plan. S.M.

Envoi des notices pour le 30 avril 2018 par courrier électronique adressé à alain.blanc@univ-rouen.fr : 1 version Word et 1 enregistrement PDF ; s’il y a beaucoup de signes diacritiques, veuillez envoyer un tirage papier à :

Alain Blanc,
Chronique d’étymologie grecque
Département Humanités
UFR Lettres et Sciences Humaines
Université de Rouen Normandie
76821 Mont Saint Aignan Cedex

Le présent appel sera déposé sur le site Linguistique grecque de l’ERIAC (Université de Rouen Normandie). Nous ferons figurer sur ce site les propositions de notices dès que celles-ci nous seront communiquées, de façon à éviter que plusieurs collègues travaillent simultanément sur le même sujet.

Premières notices connues pour ce numéro 16 :

Ἄτραξ (A.B.), κιγχάνω (A.B.), λιπανορικός (A.B.), ναίω (É. Lhôte), ναῦσσος (A.B.).

Pour que nous puissions accomplir notre tâche de relecteur, n’oubliez pas de nous envoyer, en version électronique ou en tirage papier, les documents sur lesquels reposent vos notices. Merci d’avance.

En espérant que cet appel à un travail bénévole sera entendu et compris, nous vous souhaitons des lectures stimulantes et des recherches fructueuses.

Alain Blanc
Université de Rouen, ERIAC
CNRS HiSoMA

Charles de Lamberterie
Académie des Inscriptions et Belles-Lettres
Univ. Paris-Sorbonne et EPHE IVe Section

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Évolution du nombre des rédacteurs de notices

CEG I II III IV V VI VII
10 14 13 18 17 15 12

 

VIII IX X XI XII XIII XIV XV
12 12 14 13 14 10 9 7

Comme on peut le constater, un pic a été atteint avec les CEG IV et V. Le nombre était encore élevé dans les CEG 13 et 14, et moyen dans la CEG 10. Quel sera le chiffre de la CEG XVI ? Nous comptons sur un sursaut qui montre que cette chronique est appréciée et émane d’un groupe international actif, totalement bénévole et libre, qui est soucieux de faire connaître sa discipline et qui a besoin en permanence dans son travail d’une vaste coopération. D’avance, tous nos remerciements.