Résumé

Dans le sillage des travaux de Gaston Bachelard et de Michel Collot, examen de certains lieux de Madrid, tels qu’ils sont évoqués dans les récits autobiographiques d’une dizaine de littéraires nés entre 1922 et 1936 – Benet, Semprún, Goytisolo, Nieva, Martín Gaite – demeurant dans la capitale tout au long de la période dictatorale qui s’étale des années 1940 à 1978. Les penchants « topophiliques » ou querencias analysés incluent l’espace intime de la maison, quelques zones périphériques ou marginales ainsi que des lieux de sociabilité marqués par la besogne corporelle (des bars, des maisons de rencontre), plus une note sur la cartographie (imaginaire) de la capitale.

En la estela de los trabajos de Gaston Bachelard y de Michel Collot, examen los espacios de la ciudad de Madrid tal y como son recordados en las autobiografías de una decena de literatos nacidos entre 1922 y 1936 –Benet, Semprún, Goytisolo, Nieva, Martín Gaite– establecidos o asiduos visitantes del Madrid de la dictadura. Las «topofilias» o «querencias» analizadas incluyen espacios domiciliarios, ciertas zonas extrarradiales y lugares de sociabilidad marcada por la necesidad corporal –bares, casas de encuentro–, más un apunte sobre la cartografía (imaginaria) de la capital.

L'auteur

Miguel A. OLMOS enseigne à l’université de Rouen. Il est membre du laboratoire ERIAC et membre associé du CREC (université de Paris III). A publié la monographie Poètes lecteurs (2013), le recueil d’articles Traces et projections de la Voix (2015) et une trentaine de travaux sur des questions de littérature et critique littéraire (Espagne, XIXe et XXe siècles ; poétique, rhétorique, histoire de la lecture).

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