Séance du 19 mai 2021
Horaire : 17h00-19h00
Lieu : Visioconférence BigBlueButton
Nous aurons le plaisir d’écouter Isabelle Eloy-Carriat, doctorante en 11e section, dont la thèse porte sur « L’autobiographie de la femme autochtone canadienne et la reconquête de son identité », et Yvan Drion, doctorant en 11e section, qui travaille sur « Le portrait a l’épreuve de la traduction dans le roman. L’exemple de Sanctuary »
La séance s’organisera comme suit :
17h00 — Isabelle Eloy-Carriat, « Comment deux auteures métisses canadiennes tentent de tisser du continu pour dépasser déchirement et traumatisme »
18h00 — Yvan Drion, « Le Chant de la vie – sur la traduction de Faulkner »
Isabelle Eloy-Carriat : « Comment deux auteures métisses canadiennes tentent de tisser du continu pour dépasser déchirement et traumatisme »
Dans le cadre de ma thèse qui s’intitule ‘Voix (VOIX) de femmes autochtones au Canada, les voies (VOIES) de l’écriture et de l’imaginaire’, j’ai mené une réflexion sur les notions de continu et de discontinu. Je me suis focalisée sur l’écriture de deux auteures métisses canadiennes : l’autobiographie Halfbreed de Maria Campbell et la fictionThe Marrow Thieves de Cherie Dimaline. Mon fil conducteur étant de questionner les modalités selon lesquelles les écrivaines tentent de tisser du continu pour dépasser déchirement et traumatisme, à travers l’intervention de leurs protagonistes ainsi que par le biais de l’acte narratif.
Yvan Drion : « Le Chant de la vie – sur la traduction de Faulkner »
L’essai de Claude Romano, Le Chant de la vie, Phénoménologie de Faulkner, élucide la question du style chez William Faulkner « [celui-ci] se règle sur la chose à dire ; il est phénoménologique de part en part ». Nous expliquerons comment, puisque la traduction doit restituer cette dimension fondamentale de l’écriture, le regard que porte le philosophe sur le texte de Faulkner peut orienter notre pratique de la traduction du roman Sanctuary.