Le porteur / Der Träger

Call for papers (10 octobre 2015)
Colloque internationale à l’Université de la Réunion, 2-4 mai 2016
(Deutsche Version siehe unten)

Le porteur
A propos de la réception littéraire, photographique, filmique et artistique d’une figure porteuse de l’histoire coloniale

L’histoire de l’expansion européenne et de la colonisation ne peuvent pas être pensées sans certaines figures centrales : les porteurs font partie de celles-ci. Ce sont eux qui ont permis l’avancement dans les terres des découvreurs européens, par leurs connaissances du pays à soumettre, mais aussi par la force de leurs muscles qu’ils mettaient au service des étrangers – de façon volontaire ou forcenée.

Comme les porteurs étaient le plus souvent recrutés par groupes, l’individu n’était pas distingué en tant que tel par les européens, mais s’égrenait dans le collectif. De ce fait, leur rôle central en tant que médiateurs entre les cultures, aux niveaux économique, politique ainsi que sociétal, est le plus souvent sous-estimé.

Ce paradoxe se reflète dans les récits de voyage, mais aussi dans la représentation visuelle (photographie, film, peinture, etc.) du travail qu’ils accomplissent. D’un côté s’est forgé, en un véritable topos, le motif du porteur révolté et désobéissant, avec le danger qui en résulte pour le pouvoir colonial. Celui-ci implique, paradoxalement, la conscience des Européens qu’une expédition (de taille indifférente) ainsi que l’organisation et la construction d’une infrastructure coloniale (par exemple les réseaux de chemin de fer) n’étaient pas pensables sans porteurs. D’un autre côté, en dépit de cette conscience d’être dépendants des porteurs, on remarque un effort des Européens de s’auto-représenter comme les vrais porteurs, ceux qui portent la part la plus lourde : la responsabilité. Ce que Hannah Arendt appelle « le monopole total de responsabilité » (« totales Verantwortungsmonopol ») est fondateur pour une représentation qui est censée rendre plausible la passivité des porteurs et leur incapabilité de « faire bouger » l’histoire.

En tête des colonnes, comme on les voit dans certains bandes dessinées d’Hergé ou sur des photographies d’Afrique Noire, figurent donc toujours ceux qui se considèrent être les vrais « porteurs » du projet de conquête. Ce sont des hommes qui n’ont rien à porter (sauf la responsabilité de « penser en termes de continent » ) : des Européens qui montrent la direction.

En ce qui concerne le portage militaire et commercial, on peut constater que le transport de biens et de matériel était défini par plusieurs points dans l’espace : le point de départ des porteurs et les points divers où les Européens attendaient que leur marchandise arrive, puisqu’une fois installés dans leurs « stations », ils ne participaient plus aux transports. C’étaient donc les « Noirs » qui étaient en mouvement, les « Blancs » ne faisant qu’attendre. Mais comme c’étaient les « Blancs » qui constituaient ces points dispersés dans l’espace qu’il fallait atteindre, le mouvement était considéré être le leur. Même si les Européens ne portaient rien et même s’ils ils ne bougeaient pas, c’étaient donc eux les porteurs du mouvement. Ceux qui faisaient bouger les porteurs – en les payant ou bien en les forçant.

Cette organisation complexe était basée sur le principe que les porteurs n’avaient pas le droit de devenir porteurs du mouvement : leur seule tâche était d’être en mouvement, c’est-à-dire passifs, c’est-à-dire immobiles. En conséquence, ils ne pouvaient pas, à priori, devenir porteurs du progrès, parce que, d’une perspective européenne, incapables de faire bouger les choses.

Dans le contexte de voyages, le rôle du porteur est différent. Ici, on avance ensemble – souvent pendant des semaines –, et on commence à se connaître, bon gré mal gré. Comme par exemple lors d’un voyage en tipoye, un des moyens de transport les plus répandus dans les colonies africaines. Ainsi, en Oubangui-Chari, chaque Européen avait droit à quatre tipoyeurs qui le portaient partout où il voulait.

Dans ces situations d’extrême dépendance ainsi qu’en raison de contraintes techniques, il est bien possible que l’un ou l’autre des porteurs prenne le relais, comme par exemple sur la seule photographie prise sur la cime du Mont Everest, lors de la première ascension en 1953. Sur cette photo – célèbre –, on ne voit pas Edmund Hillary, mais son accompagnateur, le Sherpa Tenzing Norgay, parce que celui-ci ne savait pas manipuler l’appareil. Dans l’archive photographique, Tenzing Norgay devient ainsi le porteur le plus célèbre de notre temps ; la photographie, elle, nous incite à prêter plus d’attention au rôle central de ces accompagnateurs.

Dans le contexte d’un voyage commun, les porteurs peuvent devenir, de façon volontaire ou non, de véritables médiateurs entre autochtones et étrangers, médiateurs au service des « transferts culturels » (cf. les travaux de Michel Espagne). Ce sont eux qui se rapprochent le plus de l’étranger et la question est de savoir comment ces médiateurs sont représentés et évalués, si leur rôle de médiateur entre autochtones et étrangers est discerné en tant que tel, dans les textes et dans les images, du côté des autochtones et du côté des étrangers.

Pour entamer une analyse de la perception de ce personnage du porteur, on pourrait donc commencer par des questions très concrètes dépassant le schéma binaire :

• Comment les porteurs étaient-ils recrutés selon les contextes historiques et géographiques ?

• Quelles charges étaient-ils censés porter ? Et quelles conséquences découlaient de ces charges différentes pour leur travail et leur quotidien ?

• Pour quelle durée les recrutait-on ? Combien de temps s’absentaient-ils de leurs villages ? Est-ce qu’il s’agissait de recrutements ponctuels ou bien est-ce qu’il existait le métier de porteur ?

• Les femmes et enfants faisaient-ils partie de la colonne et avec quelle fonction ? Obligés peut-être de suivre leur mari pour des raisons économiques ? Est-ce qu’on peut remarquer un traitement différent des hommes et des femmes porteurs ?

• Comment est-ce qu’était organisé le ravitaillement des porteurs et de leurs familles ? Existait-il des contrats définissant l’équipement des porteurs ? Et dans quelle mesure la qualité de l’équipement des porteurs et de leurs « employeurs » avait-elle un impact sur la santé des uns et des autres ?

• Est-ce qu’il est possible de déceler des différends provoquant régulièrement des conflits entre les deux parties ? Comment ces conflits étaient-ils réglés ?

• Quelles étaient les conséquences économiques, sociales, politiques et psychologiques du portage pour les populations autochtones en général ?

• Quel était le rôle des porteurs dans le transfert des savoirs entre les autochtones et les étrangers ? Quels savoirs étaient transmis par eux ?

Puisque notre intérêt central est celui de la représentation de ces enjeux, dans le texte et dans l’image, quelques pistes d’analyse sont proposées ici :

• Comment la figure du porteur est-elle représentée ? Quel rôle lui est attribué au sein d’un ouvrage ?

• Comment l’idée de l’« héroïsme » se traduit-elle dans le contexte des expéditions ? Dans quelles conditions un porteur peut-il devenir une sorte de « héros » ? Et à quel moment une telle égalité lui est-elle refusée ou retirée ?

• Quelle importance est accordée au porteur en tant que médiateur culturel ou porteur des savoirs ?

• Est-ce que l’un d’entre eux peut devenir individu dans un contexte d’échange intense ?

• Comment le portage a t-il été perçu par les médias de l’époque (et d’aujourd’hui) – en Europe et sur place ?

Pour tenter d’éclairer certaines de ces questions (et la liste ne se veut pas du tout exhaustive), on peut puiser dans le corpus fictionnel et documentaire. Toutefois, nous voudrions mettre l’accent sur des sources visuelles et des sources croisant le texte et l’image.

Pour cela, bandes-dessinées, graphic-novels, récits de voyage (illustrés) ainsi que collections de photographies (p.ex. dans le contexte des expositions coloniales), cartes postales, magazines, matériel filmique, études scientifiques, rapports officiels ou bien ouvrages de la littérature (post)coloniale d’Europe, d’Asie ou d’Afrique sont proposés comme supports à étudier.

Dans un esprit résolument interdisciplinaire, nous invitons les chercheurs des diverses disciplines à participer à cette discussion et aux questions qui en découlent. Historiens, littéraires, chercheurs en sciences des médias et de l’art, en anthropologie, tibétologie, sociologie ou bien en études africaines, soyez les bienvenus ! En outre, nous voudrions explicitement encourager les jeunes chercheurs à ne pas se laisser intimider par la participation de spécialistes, et à nous soumettre leurs propositions.

Veuillez soumettre votre proposition en allemand ou en français. Après entente, des contributions en anglais pourront également être prises en compte.

Une publication des contributions est prévue.

Le colloque aura lieu du 2 au 4 mai 2016 à l’Université de la Réunion. La Réunion étant un département français d’outre-mer, situé dans l’océan indien, à 10 heures de vol de Paris, nous voudrions proposer aux participants un programme culturel volcanique, leur permettant de faire connaissance avec les spécificités de cette île tropique. L’organisation sera assurée par ERIAC (Université de Rouen) et le département d’allemand ainsi que l’équipe de recherche DIRE de l’Université de la Réunion. Nous recommandons aux participants de vérifier si leurs Universités respectives ont un contrat ERASMUS avec l’Université de la Réunion, avant d’acheter leurs billets d’avion.

Veuillez nous envoyer votre proposition jusqu’au 10 octobre 2015. Nous avons hâte de vous lire !

Sonja Malzner, Université de Rouen (ERIAC)

sonja.malzner@univ-rouen.fr

Anne D. Peiter, Département d’études germaniques, Université de la Réunion (DIRE)

AnneD.Peiter@gmx.de

Call for papers (10. Oktober 2015)

Internationales Kolloquium an der Universität La Réunion, 2.-4. Mai 2016

Der Träger

Zur literarischen, fotografischen, filmischen und künstlerischen Rezeption

einer “tragenden” Figur der Kolonialgeschichte

Die Geschichte der europäischen Expansion und Kolonialisierung kann ohne den Rückgriff auf bestimmte tragende Figuren nicht vorgestellt werden: die Träger – im Wortsinn verstanden – gehörten zu ihnen. Sie waren es, die in ganz unterschiedlichen Kontexten das räumliche Vordringen europäischer Entdecker überhaupt ermöglichten – durch ihre Kenntnisse des Landes, das erkundet oder beherrschbar gemacht werden sollte, aber natürlich auch durch die schiere Muskelkraft, die sie, freiwillig oder erzwungen, in den Dienst der Fremden stellten.

Da Träger gemeinhin in Gruppen zusammengefasst wurden und so der einzelne und seine Geschichte in der Idee eines homogenen Kollektivs zu verschwinden pflegte, steht der tragenden Rolle, die ihnen ökonomisch wie politisch und auch gesellschaftlich (aus der Perspektive der Einheimischen) in ihrer Rolle als Mittler zwischen den Kulturen (vor allem im Kontext der Reise) zukam, eine merkwürdige Unterschätzung ihrer Bedeutung gegenüber.

Dieser Widerspruch spiegelt sich sowohl in Reiseberichten als auch in photographischen, filmischen und künstlerischen Verarbeitungen der Arbeit, die sie verrichteten. Auf der einen Seite avancierte das Motiv revoltierender, widersetzlicher Träger und der Gefahren, die daraus für den kolonialen Herrschaftsanspruch folgten, schnell zu einem festen Topos. Dieser implizierte paradoxerweise, dass durchaus anerkannt wurde, dass Expeditionen (gleich welcher Größe) ebenso wenig ohne Träger auszukommen vermochten wie die Organisatoren, deren Aufgabe im Aufbau einer kolonialen oder gar imperialen Infrastruktur – man denke etwa an den Bau von Eisenbahnnetzen – bestand.

Auf der anderen Seite stand diesem Bewusstsein der Europäer, sich in Abhängigkeit von den Trägern zu befinden (also in gewisser Weise schwächer als sie zu sein), das auffallende Bemühen gegenüber, sich selbst als eigentliche Träger in Szene zu setzen: als Träger nämlich, die das Schwerste trugen – Verantwortungsträger. Das, was Hannah Arendt als “totales Verantwortungsmonopol” bezeichnet, begründete in der Tat eine (nicht zuletzt visuelle) Darstellung, die umgekehrt die Passivität der Träger, ihre Unfähigkeit, Geschichte “in Bewegung zu setzen”, plausibel machen sollte.

Daraus ergibt sich, dass die Europäer in dem Maße Bewegung hervorzubringen glaubten, in dem sich ihre eigene Aufgabe darauf beschränkte, zu bestimmen, in welche Richtung fort-geschritten werden sollte – nämlich weg von der „Statik“, die besonders dem „Treibhaus des Imperialismus“ (so Hannah Arendts Bezeichnung für „Schwarzafrika“ als einem vermeintlich „geschichts-“ und „zeitlosem“ Raum) zugeschrieben wurde.

Im Kontext von (Vergnügungs)Reisen wohlhabender bzw. abenteuerlustiger Europäer ist die Rolle der Träger etwas anders gelagert. Hier wird gemeinsam fortgeschritten – oft über Tage und Wochen hinweg –, und man kommt sich, wohl oder übel, näher. Wie im Fall der vier „Tipoyeurs“ (Tragsessel-Träger), auf die beispielsweise in der französischen Kolonie Oubangui-Chari jeder Europäer ein Recht hatte (Mollion, 1992).

In solchen gemeinsam erlebten Ausnahmesituationen sowie aufgrund technischer Einschränkungen kann es dann durchaus auch vorkommen, dass der eine oder andere Träger in den Fokus rückt, wie zum Beispiel auf dem berühmten Gipfelfoto der Erstbesteigung des Mount Everest (1953). Dieses zeigt nämlich nicht, wie zu erwarten, Edmund Hillary, sondern dessen Begleiter, den Sherpa Tenzing Norgay – weil dieser die Kamera nicht bedienen konnte. Im fotografischen Archiv wird Tenzing Norgay somit zum wohl berühmtesten Träger der jüngeren Geschichte, das Foto zu einer Aufforderung, der zentralen Rolle dieser Begleiter mehr Aufmerksamkeit zu schenken.

Im Kontext des gemeinsamen (Reise)Abenteuers können die Träger (absichtlich oder unabsichtlich) zu Mittlern (im Sinne von Kultur- und Wissenstransfer, cf. die Arbeiten von Michel Espagne) zwischen bereisten „Eingeborenen“ und reisenden Europäern werden: sie sind diejenigen, die dem Fremden am nächsten sind, und die Frage stellt sich, wie diese Mittlerfiguren dargestellt und bewertet werden und ob ihre Mittlerrolle als solche wahrgenommen wird – von Seiten der Einheimischen und von Seiten der Reisenden.

Untersucht man also, welche Funktionen Trägern konkret zukamen, ergeben sich vielfältige Fragen, die im Rahmen der Konferenz entfaltet werden sollen und weit über das binäre Schema hinausführen:

– Wie wurden Träger je nach historischem Kontext und Land rekrutiert? Handelte es sich – wie zum Beispiel im Kongo unter Leopold II. – um eine Form der Steuerleistung oder erfolgte die Rekrutierung auf freiwilliger Basis?

– Was für Lasten mussten die Träger transportieren? Menschen? Nahrung? Ausrüstungsgegenstände? Auseinandergenommene Dampfer oder Lokomotiven? Welche Konsequenzen ergaben sich aus den jeweiligen Lasten für ihre Arbeit und ihren Lebensalltag?

– Für welche Zeiträume wurden die Träger eingesetzt? Wie lange entfernten sie sich von ihren Wohnorten? Erfolgten die Trägerdienste periodisch oder stellten sie eine einmalige Aktion dar? Gab es Situationen, in denen Trägerdienste zu einem regelrechten Beruf wurden?

– Inwieweit wurden Frauen und Kinder in die Verpflichtung, Lasten zu tragen, einbezogen? In welchen Kontexten waren sie – obwohl selbst nichts tragend – aus rein ökonomischen Gründen gezwungen, den Männern zu folgen? Gab es, diachron wie synchron, bestimmte politische Muster bezüglich der Unterschiede, die sich zwischen der Behandlung männlicher und weiblicher Träger auftaten?

– Wie gestaltete sich die Versorgung der Träger (und ihrer Familien)? Gab es Verträge, die festlegten, mit welcher Ausrüstung sie auf den Weg geschickt wurden? Welche Unterschiede und Gemeinsamkeiten gab es zwischen der Ausstattung von Europäern und Nicht-Europäern? Inwieweit wirkten sich diese Unterschiede auf die gesundheitliche Situation und Sterblichkeit der jeweiligen Gruppe aus?

– An welchen Fragen pflegten sich die – offenbar häufigen – Konflikte zwischen Trägern und Getragenen zu entzünden? Mit welchen Mitteln wurden diese Konflikte beigelegt bzw. unterdrückt?

– Wie wurde sprachlich oder visuell die Idee des „Heroischen“, das sich mit vielen Expeditionen verband, je nach Gruppe gestaltet: Unter welchen Umständen konnten Träger als Teilhaber dieses Konzepts anerkannt werden? Wann wurde ihnen diese tendenzielle Gleichstellung mit den Europäern verweigert?

– Welche sozialen, ökonomischen, politischen und psychologischen Folgen hatten die Trägerdienste für die betroffenen Bevölkerungsgruppen insgesamt?

– Fungierten die Träger als Wissensvermittler – in die eine oder in die andere Richtung? Welches Wissen wurde durch sie weiter gegeben?

Aus literatur- bzw. medienwissenschaftlicher Perspektive ergibt sich daraus die Frage, wie diese Aspekte in den unterschiedlichen Werken bzw. Medien dargestellt und bewertet werden:

– Wie gestaltet sich die literarische bzw. mediale Darstellung der Trägerfigur? Wie viel Platz wird ihr – wenn überhaupt – im jeweiligen Werk eingeräumt? Welche Rolle wird ihr zuerkannt und wie wird sie bewertet?

– Welche Bedeutung wird dem Träger als Kultur- und Wissensvermittler eingeräumt?

– Wird der eine oder andere Träger durch den intensiven Kontakt in den Augen von Reisenden zu einem Individuum – mit Namen und Biographie?

– Wie wurden – und werden – Aspekte des Trägerwesens in den (zeitgenössischen) europäischen Medien diskutiert?

– Und wie wurde – und wird – das Trägerwesen aus afrikanischer Perspektive wahrgenommen, dargestellt und bewertet?

Als Untersuchungskorpus bietet sich demnach sowohl Fiktionales als auch Dokumentarisches an, wobei visuellen bzw. medienverschränkenden Quellen ein besonderes Augenmerk gelten soll.

Comics und Graphic Novels, (illustrierte) Reiseberichte, Fotosammlungen (z.B. im Kontext von Völkerschauen und Kolonialausstellungen), Postkarten, Illustrierte und Zeitschriften, filmisches Material, wissenschaftliche Abhandlungen, offizielle Berichte der Kolonialverwaltung, (postkoloniale) Literatur aus Afrika und Europa seien als Beispiele genannt.

Wir möchten Vertreter der unterschiedlichsten Fächer einladen, sich an der Diskussion dieser und weiterführender Fragen zu beteiligen. HistorikerInnen, Literatur-, Kultur-, Medien-, Film- und BildwissenschaftlerInnen mögen sich ebenso angesprochen fühlen wie AnthropologInnen, EthnologInnen, AfrikanistInnen, TibetologInnen oder SoziologInnen. Wir möchten Nachwuchs-wissenschaftlerInnen ausdrücklich ermuntern, sich von der Teilnahme ausgewiesener SpezialistInnen nicht eingeschüchtert zu fühlen, sondern einen Vorschlag einzureichen.

Die Konferenzsprachen sind Deutsch und Französisch. Englischsprachige Beiträge können in Ausnahmefällen ebenfalls berücksichtigt werden.

Eine Veröffentlichung der Beiträge ist in Planung.

Die Veranstaltung soll von 2. – 4. Mai 2016 an der Universität von La Réunion stattfinden, die zu Frankreich (und damit Europa) gehört, jedoch im Indischen Ozean 800 Kilometer östlich von Madagaskar liegt. Wir würden allen TeilnehmerInnen gern ein vulkanisch-kulturelles Begleitprogramm anbieten, das es ermöglicht, einen ersten Einblick in die Besonderheiten dieser Insel zu nehmen. Die organisatorische Vorbereitung erfolgt als Gemeinschaftsprojekt des Forschungs-zentrums ERIAC (Universität Rouen) und dem Germanistikinstitut der Universität La Réunion (Forschungszentrum DIRE). Wir möchten dazu ermutigen, zu überprüfen, ob durch bestehende Erasmuskooperationen zwischen La Réunion und anderen europäischen Universitäten eine Finanzierung der Reisekosten bewerkstelligt werden könnte.

Bitte schicken Sie uns Ihre Vorschläge bis spätestens 10. Oktober 2015!

Sonja Malzner, Universität Rouen (ERIAC)

sonja.malzner@univ-rouen.fr

Anne D. Peiter, Universität La Réunion (DIRE)

AnneD.Peiter@gmx.de